Reviews
"Ocean Captive" 2004
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Reviews
"Fifth Victory?" 2006
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Reviews :
"You make me sick"
EP 2017
"You make me sick"
EP 2017
Rock Hard magazine (02/2017) :
Par Arno Strobl
BEAT IN ZEN propose avec You make me sick un EP 6 titres instrumental aux croisées de l'électro, de l'indus et du metal. Ce one-man band de Chartres dirigé par BIZ'art Tramb est notamment épaulé en studio et sur scène par Jean-Jacques Moréac (bassiste de Misanthrope) et Olivier Gaubert (ex-batteur de Misanthrope, Flog).
On pense parfois à une version mélodique de Ministry ou encore à Pitchshifter, mais c'est surtout la dimension "cinématographique" de la musique qui fait toute la différence.
You make me sick fait donc figure de B.O. épileptique et pourrait bien être au rock'n'roll ce que le stoboscope est à la lampe de chevet.
illico! magazine (02/2017) :
Par Romain RICHEZ
BEAT IN ZEN : « You Make Me Sick »
Genre : Disque 99.9% Instrumental, 199.9% Indus et 299.9% addictif !
[BEAT IN ZEN ADVISORY EXPLICIT TRUTH] L’article et les lignes qui vont suivre feront part d’une vérité, ou plutôt de LA vérité musicale ultime et sont susceptibles d’heurter la sensibilité du jeune public. Par conséquent, l’article est laissé à la vigilance des parents et leur supervision est suggérée. Et blablabla, et blablabla, et toutes les ressemblances avec la réalité ne seront pas forcément fortuites ni les préjugés et les vannes foireuses et blablabla, et blablabla. Oh et pis on s’en fout, tu lis, tu écoute et puis tu te tais ! L’avertissement passé, révélons LA vérité musicale de BEAT IN ZEN et putain que les Illuminatis, les Prophètes du Nouvel Ordre et le Raptor-Jesus n’ont qu’à bien se tenir…
Amis complotistes bonsoir (ou bonjour), passons directement aux choses sérieuses, accrochez vous et soyez forts puisqu’il n’y aura pas de nouvelle théorie du complot, ni même de découverte d’un pseudo nouveau dirigeant pantin, ou encore du côté reptilien de je ne sais quel sombre dictateur ou multimilliardaire à la tête d’un géant économique multinational. En fait, il y aura « simplement » un disque dans lequel la seule théorie sonnera ce que l’on appellera dès à présent le Nouvel Ordre Mondial de l’Industriel Instrumental (N.O.M.I.I.). D’ailleurs, entre nous « N.O.M.I.I » ça en jette, non ? Quoi qu’il en soit, enrôlons nous dans le N.O.M.I.I. et dominons le monde ! Ou alors contentons nous de décortiquer ce You Make Me Sick qui se veut être la parfaite illustration de l’univers de BEAT IN ZEN et à travers lui du génialissime (et tout gentil) Biz’Art Tramb.
Projet multi-instrumentaliste entre electro, indus et metal (et en provenance de Chartres), BEAT IN ZEN est loin d’être à son coup d’essai pour révolutionner son approche de la musique et, avec elle, le sens à donner aux ambiances d’un disque instrumental. Après quelques démos (Katacomba Kombat et BIZ Demo Live pour ne citer que ces deux là), deux albums (Ocean Captive en 2004 et Fifth Victory en 2006), BEAT IN ZEN revient plus en forme que jamais en 2017 pour proposer son nouvel EP. Et disons qu’on en avait bien besoin ! Disons ensuite que dans cette quête de LA vérité sonore qu’est You Make Me Sick, Tramb s’impose comme un messie sonore et ses deux comparses (Olivier Gaubert à la batterie et Jean-Jacques Moréac à la basse) comme des apôtres sublimant sa sainte parole ! You Make Me Sick, par ses ambiances, riffs et machines, envoie l’oreille se balader dans ses tourments puis flâner dans des enfers graphiques et cauchemardesques aux allures de trip psychédéliquement industriel (« Yell In Silence », « You Make Me Sick »). En somme de quoi faire pâlir et rendre fades les plus grandes ambiances de Das Ich ou encore d’Al Jourgensen et de son Ministry, tout en continuant de donner des coliques épileptiques à d’autres !
« Attends deux secondes ! Mieux que Psalm 69: The Way to Succeed and the Way to Suck Eggs ? Et mes couilles sur ton nez ça fera un dindon ? » Euh non, peut être un cochon ? D’ailleurs comme ça, ça pourrait être le retour de la théorie du complot, de notre N.O.M.I.I. et d’une future société contrôlée par des hommes d’affaires cochons (dans le sens porcin hein !). Alors prends ta mallette, ton aftershave et ton costard pour rejoindre Mr. Porc et sa cravate si soigneusement nouée afin de lui imprimer un énorme BEAT IN ZEN sur le groin. Mais surtout, dans cette mission périlleuse n’oublie pas ton masque à gaz, les odeurs, le méthane tout ça, on sait jamais… L’allusion, à peine cachée, à la pochette et au logo faite, revenons voguer sur le Biz’Art Tramp Trip au rythme de ses tempos ou contre-tempos vibrants et entrainants pour hocher la tête et bouger la nuque au son des notes frétillantes de délicates pistes instrumentales (« Devil In A Box », « Classical Warfare »). L’enchainement parfait des titres et des ambiances de cet EP lui confère une sorte d’osmose susceptible de déclencher bien plus que la simple transe des musiciens et des auditeurs. De cette façon, en cas de grosse « Fringale », pas la peine de devenir « Hostile », BEAT IN ZEN viendra combler ton imprévisible et insatisfaite faim d’industriel brut de décoffrage ou ton désir farouche d’electro-metal. Et c’est aussi simple que cela, You Make Me Sick et ses (presque) vingt-cinq minutes de génie démontrent de B à Z que BEAT IN ZEN est un univers instrumental à part entière à découvrir au plus vite, mais surtout que BEAT IN ZEN est la preuve que talent ne rime pas forcément avec chant (bon d’accord y a quelques très rares paroles par moment, comme sur « Hostile », mais bon).
Donc voilà, LA vérité musicale a été révélée et dans ce grand moment (ou cette bande son) qu’est You Make Me Sick, retenons que la vérité ne sort peut être pas toujours de la bouche des enfants, mais assurément de la bouche des beats qui, pour l’occasion, ne sont pas tellement zen. Du coup, même si ce Grand cru est déjà « au rock’n’roll ce que le stroboscope est à la lampe de chevet » (selon le Grand Arno Strobl du non moins grand Rock Hard dans le numéro de février), You Make Me Sick est désormais officiellement au rock’n’roll ce qu’est l’olive à la pizza : un immanquable sublimant le tout ! Alors, vraiment besoin d’en dire plus pour faire comprendre que BEAT IN ZEN s’écoute Illico! - Presto! ?
http://www.illicomag.fr/beat-in-zen-you-make-me-sick-par-romain-richez/
Par Arno Strobl
BEAT IN ZEN propose avec You make me sick un EP 6 titres instrumental aux croisées de l'électro, de l'indus et du metal. Ce one-man band de Chartres dirigé par BIZ'art Tramb est notamment épaulé en studio et sur scène par Jean-Jacques Moréac (bassiste de Misanthrope) et Olivier Gaubert (ex-batteur de Misanthrope, Flog).
On pense parfois à une version mélodique de Ministry ou encore à Pitchshifter, mais c'est surtout la dimension "cinématographique" de la musique qui fait toute la différence.
You make me sick fait donc figure de B.O. épileptique et pourrait bien être au rock'n'roll ce que le stoboscope est à la lampe de chevet.
illico! magazine (02/2017) :
Par Romain RICHEZ
BEAT IN ZEN : « You Make Me Sick »
Genre : Disque 99.9% Instrumental, 199.9% Indus et 299.9% addictif !
[BEAT IN ZEN ADVISORY EXPLICIT TRUTH] L’article et les lignes qui vont suivre feront part d’une vérité, ou plutôt de LA vérité musicale ultime et sont susceptibles d’heurter la sensibilité du jeune public. Par conséquent, l’article est laissé à la vigilance des parents et leur supervision est suggérée. Et blablabla, et blablabla, et toutes les ressemblances avec la réalité ne seront pas forcément fortuites ni les préjugés et les vannes foireuses et blablabla, et blablabla. Oh et pis on s’en fout, tu lis, tu écoute et puis tu te tais ! L’avertissement passé, révélons LA vérité musicale de BEAT IN ZEN et putain que les Illuminatis, les Prophètes du Nouvel Ordre et le Raptor-Jesus n’ont qu’à bien se tenir…
Amis complotistes bonsoir (ou bonjour), passons directement aux choses sérieuses, accrochez vous et soyez forts puisqu’il n’y aura pas de nouvelle théorie du complot, ni même de découverte d’un pseudo nouveau dirigeant pantin, ou encore du côté reptilien de je ne sais quel sombre dictateur ou multimilliardaire à la tête d’un géant économique multinational. En fait, il y aura « simplement » un disque dans lequel la seule théorie sonnera ce que l’on appellera dès à présent le Nouvel Ordre Mondial de l’Industriel Instrumental (N.O.M.I.I.). D’ailleurs, entre nous « N.O.M.I.I » ça en jette, non ? Quoi qu’il en soit, enrôlons nous dans le N.O.M.I.I. et dominons le monde ! Ou alors contentons nous de décortiquer ce You Make Me Sick qui se veut être la parfaite illustration de l’univers de BEAT IN ZEN et à travers lui du génialissime (et tout gentil) Biz’Art Tramb.
Projet multi-instrumentaliste entre electro, indus et metal (et en provenance de Chartres), BEAT IN ZEN est loin d’être à son coup d’essai pour révolutionner son approche de la musique et, avec elle, le sens à donner aux ambiances d’un disque instrumental. Après quelques démos (Katacomba Kombat et BIZ Demo Live pour ne citer que ces deux là), deux albums (Ocean Captive en 2004 et Fifth Victory en 2006), BEAT IN ZEN revient plus en forme que jamais en 2017 pour proposer son nouvel EP. Et disons qu’on en avait bien besoin ! Disons ensuite que dans cette quête de LA vérité sonore qu’est You Make Me Sick, Tramb s’impose comme un messie sonore et ses deux comparses (Olivier Gaubert à la batterie et Jean-Jacques Moréac à la basse) comme des apôtres sublimant sa sainte parole ! You Make Me Sick, par ses ambiances, riffs et machines, envoie l’oreille se balader dans ses tourments puis flâner dans des enfers graphiques et cauchemardesques aux allures de trip psychédéliquement industriel (« Yell In Silence », « You Make Me Sick »). En somme de quoi faire pâlir et rendre fades les plus grandes ambiances de Das Ich ou encore d’Al Jourgensen et de son Ministry, tout en continuant de donner des coliques épileptiques à d’autres !
« Attends deux secondes ! Mieux que Psalm 69: The Way to Succeed and the Way to Suck Eggs ? Et mes couilles sur ton nez ça fera un dindon ? » Euh non, peut être un cochon ? D’ailleurs comme ça, ça pourrait être le retour de la théorie du complot, de notre N.O.M.I.I. et d’une future société contrôlée par des hommes d’affaires cochons (dans le sens porcin hein !). Alors prends ta mallette, ton aftershave et ton costard pour rejoindre Mr. Porc et sa cravate si soigneusement nouée afin de lui imprimer un énorme BEAT IN ZEN sur le groin. Mais surtout, dans cette mission périlleuse n’oublie pas ton masque à gaz, les odeurs, le méthane tout ça, on sait jamais… L’allusion, à peine cachée, à la pochette et au logo faite, revenons voguer sur le Biz’Art Tramp Trip au rythme de ses tempos ou contre-tempos vibrants et entrainants pour hocher la tête et bouger la nuque au son des notes frétillantes de délicates pistes instrumentales (« Devil In A Box », « Classical Warfare »). L’enchainement parfait des titres et des ambiances de cet EP lui confère une sorte d’osmose susceptible de déclencher bien plus que la simple transe des musiciens et des auditeurs. De cette façon, en cas de grosse « Fringale », pas la peine de devenir « Hostile », BEAT IN ZEN viendra combler ton imprévisible et insatisfaite faim d’industriel brut de décoffrage ou ton désir farouche d’electro-metal. Et c’est aussi simple que cela, You Make Me Sick et ses (presque) vingt-cinq minutes de génie démontrent de B à Z que BEAT IN ZEN est un univers instrumental à part entière à découvrir au plus vite, mais surtout que BEAT IN ZEN est la preuve que talent ne rime pas forcément avec chant (bon d’accord y a quelques très rares paroles par moment, comme sur « Hostile », mais bon).
Donc voilà, LA vérité musicale a été révélée et dans ce grand moment (ou cette bande son) qu’est You Make Me Sick, retenons que la vérité ne sort peut être pas toujours de la bouche des enfants, mais assurément de la bouche des beats qui, pour l’occasion, ne sont pas tellement zen. Du coup, même si ce Grand cru est déjà « au rock’n’roll ce que le stroboscope est à la lampe de chevet » (selon le Grand Arno Strobl du non moins grand Rock Hard dans le numéro de février), You Make Me Sick est désormais officiellement au rock’n’roll ce qu’est l’olive à la pizza : un immanquable sublimant le tout ! Alors, vraiment besoin d’en dire plus pour faire comprendre que BEAT IN ZEN s’écoute Illico! - Presto! ?
http://www.illicomag.fr/beat-in-zen-you-make-me-sick-par-romain-richez/